Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 78 capitoli

Pubblicato: 14-04-21

Ultimo aggiornamento: 09-05-24

 

Commenti: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Capitolo 76 :: Chapitre 76

Pubblicato: 09-05-24 - Ultimo aggiornamento: 09-05-24

Commenti: Bonsoir, Voici l'épisode suivant. Résumé de l'épisode : Alors que Ryô taquine Umibozu qui aide Miki au café, Kaori amène deux clientes : une jeune adolescente Carole et sa gouvernante Carla. Quelqu'un en veut à la vie de la jeune télépathe dont le père a été tué récemment. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 76 : Episodes 92 et 93 : La fille aux pouvoirs surnaturels et l’esprit de Ryô.  

 

- Ca va ?  

 

Ryô observe Kaori qui observe elle-même leur appartement. Ils sont seuls maintenant que Carla et Carole sont au manoir Safokada en sécurité. Elle se demande comment elle peut faire pour réussir à tenir son intérieur aussi bien que l’a fait Carla. Elle a après tout fait briller l’appartement en l’espace de quelques heures, cuisiné des repas délicieux et tout ça avec une facilité déconcertante.  

 

- Tu voulais vraiment me virer ?, demande-t-elle soudain, les yeux toujours fixés sur le séjour.  

- Te virer ?, répète-t-il avant de comprendre.  

- Oui, me renvoyer. A chaque fois que Carla faisait bien le ménage ou cuisinait, quand elle t’a félicité pour le choix de l’immeuble, tu voulais la prendre comme assistante et me renvoyer., explicite-t-elle, se sentant fébrile.  

 

Ces mots ont ravivé son sentiment d’insécurité et d’infériorité. Les quelques semaines magiques qui viennent de passer n’ont apparemment pas encore suffi à chasser toutes ces années de discrimination, se rend compte Ryô. Il approche d’elle, hésite puis lève les mains et les pose sur ses épaules. Il ne sait pas encore ce qu’il va faire ou dire mais il doit trouver parce qu’il sent sa tension croître.  

 

- Kaori… Je n’ai jamais voulu te renvoyer. Carla était bien trop dévouée à Carole pour accepter de partir et moi… je jouais ma partition, celle de l’homme qui n’a de considération pour personne même pas… sa partenaire. J’aurais peut-être dû trouver autre chose…, murmure-t-il, la poussant à se retourner.  

 

Kaori se laisse faire et lui fait face, cherchant son regard, son assurance.  

 

- Combien de fois t’ai-je dit que je te renvoyais ?, lui demande-t-il.  

- Trois fois, je crois., répond-elle à mi-voix.  

- Trois fois… Ok. J’aurais dû trouver autre chose., pipe-t-il avec un air coupable.  

- Tu sais pourtant que je tiens à toi, non ?, lui dit-il.  

- Oui., balbutie-t-elle, se mordillant la lèvre encore plus coupable.  

 

Elle le sait. Carole le lui a même confirmé lorsqu’elles étaient à deux sur le toit après que la fillette ait refusé de manger le plat qu’elle avait préparé spécialement pour elle, allant jusqu’à s’enfuir de table. Inconsciemment, elle porte la main à son front, là où la porte projetée par la petite l’a heurtée, la faisant saigner. Fronçant les sourcils, inquiet d’avoir sous-estimé sa blessure à la tête, Ryô écarte la mèche qui lui barre le front et passe les doigts sur les petits bandages papillons qui tiennent fermée la cicatrice.  

 

- Propre et sèche. Tu te sens bien ?, l’interroge-t-il.  

- Mortifiée. Coupable., bredouille-t-elle, détournant le regard, incapable de soutenir le sien.  

- Ne le sois pas. C’est moi. Je… On doit apprendre à mieux communiquer, je crois., lui oppose-t-il.  

 

Kaori le regarde, un peu surprise par ses paroles. Soudain, un sourire étire ses lèvres et elle se met à rire légèrement.  

 

- Quoi ? Qu’est-ce que j’ai dit ?, marmonne-t-il, n’arrivant pas à lutter contre le sourire qui vient effacer l’agacement premier à se faire moquer.  

 

C’est comique comme il supporte beaucoup moins qu’elle se moque de lui depuis qu’ils évoluent alors que Umibozu peut en faire beaucoup plus sans l’agacer, se dit-il.  

 

- Ton histoire de communication… Si tu continues, on va finir par aller voir un conseiller conjugal., plaisante-t-elle.  

- Même pas en rêves…, marmonne-t-il, la mâchoire crispée.  

- Je sais. On apprend. Je vais devoir apprendre à avoir plus confiance en moi, en nous., lui dit-elle, lissant le revers de sa veste.  

- Je ne sais pas comment avancer mais je ne compte pas reculer. Seulement, je ne peux pas changer d’attitude du tout au tout sans risquer de mettre la puce à l’oreille à de mauvaises personnes., lui retourne-t-il.  

- Ca aussi, je sais. On trouvera., lui promet-elle, un peu plus confiante maintenant qu’ils peuvent se parler et comporter à cœur ouvert.  

- Alors… tout va bien ?, lui demande-t-il.  

- Oui, tout va bien., acquiesce-t-elle.  

- Un café ?, lui propose-t-elle, s’écartant.  

 

Elle le doit, sinon elle risque de faire un mouvement vers lui. Elle rêve de le serrer contre elle, de le toucher, de l’embrasser, mais elle a entendu qu’il n’est pas encore prêt.  

 

- Je veux bien., accepte-t-il, la suivant jusqu’à la cuisine.  

- Dis-moi, qu’est-ce que Carole et toi vous êtes dites sur le toit ?, l’interroge-t-il, curieux.  

 

Elle se tourne vers lui, surprise par sa question, et esquisse un sourire amusé.  

 

- Des trucs de filles., répond-elle, mystérieuse.  

- Pourquoi ? Les anglais avaient débarqué ?, dit-il, ayant trop envie de la taquiner.  

- Ryô !, objecte-t-elle, gênée.  

- Tu lui as appris comment draguer alors ?, plaisante-t-il.  

- Non !, s’offusque-t-elle, rougissant.  

- Je ne… une si jeune fille… ça va pas la tête !, lui reproche-t-elle.  

- En plus, je ne saurais même pas quoi lui dire… Comme si je savais comment draguer…, marmonne-t-elle, se retournant pour sortir des tasses.  

- Pourtant, tu m’as… comment dire ? Attrapé peut-être., lui fait-il remarquer, un peu gêné.  

- Attrapé ? Je ne pense pas. En fait… je ne sais même pas pourquoi… comment… Je n’ai rien fait de particulier… te concernant., lui oppose-t-elle, mal à l’aise.  

- Etre soi, c’est peut-être la manière la plus efficace de séduire., lui fait-il savoir.  

 

Songeuse, elle verse deux tasses de café, laisse tomber un sucre dans sa tasse avant de se tourner vers lui, lui tendant l’autre.  

 

- Donc tu admets que tu joues un rôle lorsque tu dragues dans la rue ?, lui demande-t-elle, tentant de paraître la plus impassible possible.  

 

Il ne manque cependant pas le regard pétillant qui l’observe, le léger mouvement du coin de ses lèvres, ses si jolies lèvres qu’il rêve d’embrasser mais dont il sait que ce n’est pas encore le moment, ce mouvement vers le haut, fin, très fin, aussitôt réprimé pour paraître neutre… Kaori est un livre ouvert pour lui.  

 

- Un rôle ? Pourquoi jouerais-je un rôle dans la rue ?, lui retourne-t-il, levant un sourcil.  

- Vu le nombre de râteaux que tu te prends, ça veut dire que tu n’es pas toi., explicite-t-elle, le regardant prendre une gorgée de café.  

- Tu t’es améliorée sur la préparation du café. Il est presque parfait., la complimente-t-il avec cependant un air narquois.  

 

Elle fronce les sourcils, le nez et approche de lui après avoir posé sa tasse.  

 

- Tu te moques de moi., statue-t-elle, pointant un doigt vers lui.  

- Je me serais moqué de toi si je t’avais dit qu’en tant qu’homme, tu étais le mieux placé pour conseiller Carole… ce que je n’ai pas fait., objecte-t-il avec un sourire amusé.  

- Tu te moques de moi sur cette histoire de café !, lui affirme-t-elle, tapotant du bout du doigt sur son torse.  

- Si tu ne veux pas me répondre, dis-le simplement., lui fait-elle savoir plus doucement avant de reprendre sa tasse et de boire un peu de son café.  

 

Ryô la regarde faire et ne sait quel sentiment prédomine entre l’amusement et la tendresse. Peut-être qu’il n’y a pas qu’un livre ouvert dans cet appartement, peut-être qu’ils ont simplement la possibilité de voir plus loin que le masque qu’ils s’imposent. Peut-être qu’un jour, ils arriveront à ôter complètement ce masque l’un face à l’autre.  

 

- Carole… Carole a compris nos sentiments l’un pour l’autre. Elle a compris que je t’aime et elle m’a dit sur le toit que… que tu m’aimes aussi. J’ai essayé de détourner son attention mais je ne sais pas si ça a marché., lui apprend-elle, songeuse.  

 

Carole et elle se sont jurées d’être des rivales amies sur ce toit, qu’elles se battraient toutes les deux pour le cœur de cet homme. Aurait-elle dû lui dire que ce cœur battait déjà pour elle ? Aurait-ce été plus juste envers la jeune fille ? D’un autre côté, elle doit aider Ryô à préserver les apparences.  

 

- Carole est une enfant très perspicace et elle a ce don très particulier qui rend tous nos secrets vulnérables. Je ne sais vraiment pas ce qu’elle a pu voir en moi qui l’a poussée à me suivre comme un toutou pendant tout ce temps., fait-il d’un air ennuyé.  

- Certainement un peu plus que moi et on sait très bien que… que je… ce que je… ressens pour toi., bredouille-t-elle, rougissant à nouveau.  

- Jalouse ?, est la seule chose qu’il pense à dire alors qu’il sent qu’elle a envie d’en savoir plus.  

 

Elle le regarde, détourne les yeux, gênée d’être ainsi percée à jour, avant de revenir et plonger dans ses prunelles onyx.  

 

- Oui, un peu. J’aimerais en savoir plus sur toi… mais peut-être qu’avec le temps, tu voudras bien me parler., fait-elle, pleine d’espoir.  

 

Il l’observe, lève la main et remet une mèche derrière son oreille, réfléchissant à ce qu’il doit lui répondre. Tuer ses espérances de suite, lui faire savoir qu’il ne veut rien lui dire ou la laisser espérer ? Il ne veut la blesser en aucun cas mais par dessus tout, il refuse de voir cette lumière dans son regard se ternir et les horreurs de son passé ne pourraient aboutir qu’à cela. La tristesse, la pitié, la douleur viendraient brouiller cette lueur chaude, pleine d’espoir, d’amour. Il doit préserver cette innocence.  

 

- Pour parler, on va parler., lui promet-il avec un sourire complice… même s’il n’envisage pas de lui parler de ce dont elle a envie.  

 

Son sourire s’agrandit, signe que la réponse lui convient. Il avisera en temps voulu, se dit-il. Il a le temps, il a les moyens de dévier le cours de ses pensées. Tout ira bien.  

 

- Si on parlait de cette location de maillot de bain pour Carla…, lance soudain Kaori.  

- Ah… Ca. Il y a un problème ?, l’interroge-t-il, sachant que cette petite incartade a dû alimenter sa jalousie et peut-être son sentiment d’insécurité.  

- Si un jour, tu devais m’en louer un…, lui dit-elle, s’arrêtant à ses côtés.  

 

Que dire de l’étonnement qui le prend en l’entendant dire cela…  

 

- Fais en sorte qu’il te donne envie de m’embrasser., lui lance-t-elle, piquant un fard monumental avant de s’enfuir précipitamment, son courage momentané complètement évaporé.  

 

Un instant, il reste coi, le souffle coupé par son audace avant de se retourner même s’il sait qu’elle n’est déjà plus là mais à l’étage, à l’abri de sa chambre où il n’ira pas la retrouver, lui laissant son espace.  

 

- Si tu savais comme j’en ai envie., murmure-t-il avant de pousser un grognement de frustration.  

- Je vais m’en prendre plein la tête la prochaine fois que je vais voir l’Eléph’… A lui aussi, il va falloir que je détourne son attention., pense-t-il à mi-voix.  

- Chaque chose en son temps. 

 


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